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Fleurs d'​Â​mes

by Diseurs de Songes

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    "Fleurs d'Âmes " Edition Limitée : Digisleeve 3 volets vernis - 2 CD + Livret 20 pages.

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1.
{ L'AUBE (Ouverture) } I avgi eínai edó Éna néo kefálaio I zoí eínai brostá... L'Aube est là Un nouveau chapitre La vie est devant... Voici l'Aube nue Des Fleurs d'Âmes écloses Où vibrent nos Arts ...   { Paroles : Stathis Caucheteux } { Poème : Hervé Lafleur }
2.
{ ODE A LA NUIT }   Enfant de la Lune J’aime la nuit J’erre seul sur les dunes Quand tout s’évanouit Les engoulevents Au vol de velours Et les chats huant Sont  mes troubadours.   Je suis fils d’Hécate D’albâtre est ma peau Mes yeux sont d’agathe Ma coiffe un halo J’ai aussi pour frères Une bande de loups Et des chiroptères Aux baisers si doux.   J’aime la nuit Insomnia La nuit je vis Nocturna La nuit je suis Somnambula La nuit j’oublie Amnésia.   Je suis le fiancé De toutes les âmes Perdues esseulées Celles que l’on damne L’ectoplasmique Ami des esprits, Le fantomatique, Le prince de la nuit.   J’aime la nuit Insomnia La nuit je vis Nocturna La nuit je suis Somnambula La nuit j’oublie Amnésia.   Insomnia Nocturna Somnambula Amnésia. { Paroles : Stathis Caucheteux }  
3.
Alcôves 02:58
{ ALCÔVES }     Je suis l’impatience vénéneuse Attendant son destin fabuleux, Figée dans ces brumes mystérieuses D’où émergèrent vos Dieux.   Du paravent des alcôves Crie un rubis incandescent  Amour camisole fauve De larmes et de sang.   La couche se sombre d’étoiles Et s’irise d’abysses L’extase se dévoile Aux portes de l’iris.   La morsure vagabonde, Transperce l’âme D’une source profonde, Vivifiante lame.   L’alcôve des rêves, Alcôves des nuits, Vampirise ma sève Et avorte l’ennui.   Du paravent des alcôves Crie un rubis incandescent        Je reste l’embuscade, L’œil du silence La furie des Ménades Le cri d’absence.   { Poème : Hervé Lafleur }
4.
{ GLORIOUS SUNSET }     In druids plains On white domes Of highest mountains And of kingdoms.   On the road So lightning The praying mob Is now walking.   Procession Flowers offerings And adoration Devotion Archangels gatherings And contemplation.   The dancing wings Of geniuses Are turning with ambient winds The old shaman Is guiding The snaked long caravan.     People from the red warm planet They come to the glorious sunset They pray and dance They stay in trance On the red sand of Venus Under the sacred eye of Horus. They pray and dance They stay in trance For the glorious sunset.      Eternal Secret black fires Immortal antic Empires Lost ritual From Ishtar Celestial Song of stars.   Endless blue choir Of diamond Sirens From silver shores Unreal & iridescent. { Paroles : Stathis Caucheteux }
5.
{ A FLEUR DE PEAU } A mon œil éclipse, Miroitent des lueurs, Vifs-éclats de gypse Ou cristaux de sueurs. A ma bouche écueil, Flirte le désir. L’éphémère se cueille Aux feux du plaisir. A mes doigts solitaires, Orfévrés de splendeurs, Gravite le mystère, Vertige des grandeurs. A mes pas perdus, Courent les méandres, D’espoirs éperdus, Las de se tendre.   A mon corps somnambule, Aux mille fulgurances, Brûlent d’oniriques bulles, En baume aux souffrances.   A mon âme bleue, Vibrent des beautés, Que les vents sableux Ne pourront ôter. A mes rêves de nuits, Fondent mes jours stériles Quand œuvre l’alchimie, Transmutant tout périls.   A mon cœur rubis, Battent des visions, D’étranges lubies, Mon encre en fusion.   A mon bel amour sans pareil, Paré d’une broderie d’écumes, Se rehaussent tant de merveilles, Aux évanescentes brumes. { Poème : Hervé Lafleur }
6.
Orpheus 07:04
{ ORPHEUS }     Sur la surface Du miroir d’Orphée Le froid et la glace Auront tout figé   Et seul je revêts Le linceul blanc froissé Et seul je m’en vais Sous un ciel déchiré.   Sur la surface Du miroir d’Orphée Les lueurs s’effacent En brumes effilées.   Et seul je revêts L’étole noire endeuillée Et seul je m’en vais Sous des cieux écorchés.     Oh  mon tendre amour Sur un lit de fleurs Oh  mon tendre amour Sur le lit du fleuve.      J’ai posé deux pièces d’argent Sur tes mortes paupières Elles font comme deux trous béants Remplis de blanche lumière   Oscille la barque Sur l’onde du Styx Profonde débâcle Aux noirceurs onyx.     Les arches des Enfers Sont le berceau de ton corps Blanchies comme le fer Il crépite et se tord.     Ô Dieux de la Mort Ô clémente déesse Je vous implore Entendez ma détresse.   S’il faut payer Le prix pour les Enfers Je pose deux deniers Sur mes closes  paupières.   { Paroles : Stathis Caucheteux }
7.
{ LA COMPLAINTE DE SHEHERAZADE } Je suis l’ensevelie, la honte du dehors, L’indomptable folie, le sublime trésor. Cachée sous ce tissu, sombre linceul de vie, Vous êtes mon issue, lui reste ma survie.  Prison ou abysses, par ces mains funestes, Le malheur se hisse, contrôlant nos gestes. Bâillon inflexible aux larmes de ma chair, Je deviens la cible et la surenchère. Mon vert regard meurtri se souvient et pleure, Dans ma gorge des cris, ma muette douleur. Et je déambule, Parque incertaine, Préservant ma bulle de leur quarantaine. Le voile du tombeau avale mon âme, Déchire en lambeaux mon cœur et sa flamme . Camisole de peur, ton silence blesse ; Ton venin, leur torpeur griffent ma détresse. Bannie de ce monde par l’Obscurantisme, Mon Khôl tue l’immonde par son Romantisme. Et ma peau diaphane, invisible langueur, En fleur qui se fane, condense sa vigueur. Contre ces sœurs fausses, que tous manipulent, Qui creusent la fosse, avec eux, sans scrupules.   Ces tyrans assassins broient leur héritage ! Et pour leur noir dessein, mon Dieu en otage ... Bourreaux inassouvis, réduisant en cendres : La Beauté, l’Art, la Vie. L’ Enfer les engendre ! Fossoyeurs de l’ Orient ! Le néant pour désert, Dictas luxuriants, charmeurs de misères. Et ma silhouette hante les rues mortes ; La terreur souhaite fermer chaque porte. La musique s’est tue, les danses s’arrêtent, Les poètes têtus, les chants à tue-tête.  Mon miroir meurt : la liberté des corps, Les jeux & les mœurs des Amours, des décors. Aveugle, j’avance ; ce carcan de toile Créé nos résistances. L’exil met les voiles.  De ma bouche aux lèvres, cousues de menaces, Je tremble de fièvre, de rêves tenaces. Leur haine sacrifie mes Mille et Une Nuits. Que mes vœux purifient ce cauchemar détruit ! La loi de ces Impies, spectres ivres de sang : L’ Inquisition – harpie dévore l’ Innocent. Ô Djinns & Maures ! L’ultime croisade : Votre oubli et la mort de Shéhérazade.     { Poème : Hervé Lafleur }
8.
{ LE POISON & LE FARD }      Elle tire une arme de son sac Son rouge à lèvre, arme blanche Au préalable indispensable Elle applique sur ses lèvres Un vernis transparent … Elle laisse sécher un moment Dévisse le bâton de rouge à lèvres L’étale du contour à l’intérieur des lèvres …   Bouche pourpre Rubification Baiser empoisonné …   Reste à trouver Nocturnes ou diurnes Futures victimes Les amants de Fortune …   Un sourire Un regard Un baiser Tranchant Comme un récif De corail … Equation Pouvoir et séduction Alchimie Du poison et du fard …   Un jour Elle oublie Mais oublie-t’elle vraiment Son vernis transparent …   Ses lèvres peintes Etreignent le miroir Etreinte rouge Baisers brûlant Sur le miroir glacé …     Ses yeux se plissent Feux de reflets Gestes complices Ses ongles glissent Sans prise Sur la surface lisse Le long du miroir Elle glisse …   Suicide ? Offrande ? Ou sacrifice ?   Suicide ? Offrande ? Ou sacrifice ?   Un sourire Un regard Un baiser Tranchant Comme un récif De corail … Equation Pouvoir et séduction Alchimie Du poison et du fard …   Equation Pouvoir et séduction Alchimie Du poison et du fard …   Alchimie Du poison et du fard …   Alchimie Du poison et du fard …     { Paroles : Stathis Caucheteux }
9.
{ CHRYSOS ILIOS }     Chrysos Ilios Asimenio Fengari Kali, Kali Proaisthisi Orizontos Tis Eirinis.   { Paroles : Stathis Caucheteux }
10.
{ FLEURS D’ ÂMES } Des rivières souterraines hantent ma peau Ses flux & reflux battent et domptent mon sang, Vertige impérieux de noirs oripeaux Qui cisèlent mon corps soudain reconnaissant. Des veines de bitumes tracent leurs signes Devinées par le sourcier aux aiguilles d’ or,  Barbare sorcier lisant entre les lignes Et le silence où chaque secret s ‘endort. Le Chaman des encres convoque mes visions, Gravant ces apparitions d’une gomme de jais, Psalmodie d’hypnose au seuil de l’évasion, Des vrombissements d’extase  à chaque jets. Le khôl des éveils colonise le néant Carnivore, explorant des yeux aux rêves, Les brumes d’illusions des cieux d’ océans, Forces telluriques qui guident ma sève. Calligraphe de parchemins organiques Tu fardes corps & cœurs d ‘encres éternelles, Fleurs d’âme écloses sur nos chairs mystiques , Mémoire indélébile, obsessionnelle. Ces sceaux trahissent mon antique naissance, Empreintes, nécroses de virginités, Réceptacles d’ondes,  murmures d’absences Incorruptibles stigmates de dignités. Ainsi mes vaisseaux fantômes cinglent toujours De gouffres d’oublis en rivages éclatants : Voici mon Eternité brodée au grand jour, Ce souffle de vie dérivant à contretemps. Et mon être gronde d’ énigmes  futures, Distillées au creux  de poésies hagardes, Souvenirs calcinés sans points de sutures, Mon horloge tourne à l’envers et s’ attarde. Car mes Doubles, Démiurges mélancoliques, Voguent sur les eaux primordiales des Éthers Où se bercent mes Fleurs d’âme symboliques Vestiges impérissables des Deux-Terres. Cicatrices obscures des révélations Qui incisent et  ornent mon épiderme En quête de cette ultime transmutation Qu’est cette unité véridique en germe. { Poème : Hervé Lafleur }
11.
{ VAUTOURS DE METAL }     Cité transparente de verre Pointant au ciel ses grandes colonnes Telles un deux romain, un onze en fer, Les tours jumelles du new Babylone.   Cité dormante au clair matin Dans l’illusion des belles promesses, Bercées du rêve américain, Inébranlable forteresse.   Tournent dans les cieux Deux vautours de Métal Leur vol silencieux Leur regard est glacial.   Cité imposante des affaires Marchands du Temple idolâtrant Le grand Veau d’Or de papier vert, L’or noir, la coke et les blanchiments.   Cité géante au regard fier Ton règne d’orgueil t’a aveuglé. Rien ne sera plus comme hier Tes pieds d’argile se sont aveuglés.   Tournent dans les cieux Deux vautours de Métal Leur vol silencieux Prompt comme une balle.   Tournent dans les cieux Deux vautours de Métal Leur vol silencieux Et l’impact est fatal.   Deux grandes colonnes Deux vautours de métal Un choc qui résonne Un réveil brutal Comme un onze en fer Le 11 ème jour Partout c’est l’enfer S’effondrent les tours.    { Paroles : Stathis Caucheteux }
12.
A Vendre 08:59
{ A VENDRE } Le bourreau, tôt ce matin, A rattrapé mon ombre, D' un coulant nœud de satin, Aux caresses trop sombres. Il m'a débité vivant Et jeté en pâture A ces ogres survivants, Gourmets de créatures. C' est l'atroce parade, le monstrueux négoce Ou l' étrange charade. Mieux, un banquet de noces Où la pièce démontée S' offrira à vos désirs, A vos frayeurs surmontées Pour prix de votre plaisir. Saisissez cette occasion, je suis à vendre! A Vendre! Mes bras et leurs étreintes Où l'amour s’immisça, Les fugitives plaintes D'où le fantôme glissa. A Vendre! Les gouffres insondables Des cauchemars infâmes Ou les lointaines fables Des cimes bleues de l' âme. A Vendre! Mes jambes vagabondes Et leurs chemins d' errance, Où les possibles abondent, Et les mensonges rances... A Vendre! Mes Muses et l' Absinthe Où mon pâle reflet verdit. Mes obscurs labyrinthes Où ma raison se perdit. A Vendre! L' obsession qui taraude. Ma bouche, ses mots susurrés Au froid néant qui rôde. Sans démesure censurée! A Vendre! Mon corps disloqué de vie Et son puzzle stellaire ; La voie chthonienne dévie Ce sordide inventaire. Mise à prix maximum! Tête pleine d'illusions, Cruelle utopie d' orgueil, D' inaltérables fusions Loin des mortels, du cercueil. A Vendre enfin! Ce poitrail de velours Et son cœur qui cogne encore, Comme un écho dense et lourd, Le flux vital de mon corps. En solde ses battements De peur et de vertige, Les soudains emballements De glace ou de voltiges. Bradées ses palpitations De joies et d' impatience, Les chaleurs d' excitation, Les pertes de conscience. Liquidation des rancœurs, Des vieilles désillusions, Des lames, des crève-cœur, Des chagrins à profusion.   Plus le rabais des crachats Expectorés du tréfonds : Prophylactiques rachats Des insultes des bas-fonds. Et la sur-spéculation Des vices et fantasmes, Délires en circulation, Des râles et orgasmes. Hausse sur les traits d' humour, Les précieux lambeaux de vie, Les meurtrissures d' amour Et les soubresauts d' envies. Inflation sur les parfums Des mélancolies vives, Des fleurs, des bonheurs défunts, Des fragrances captives. Sans oublier les odeurs, Souvenirs d' épicuriens, Les fumets loin des fadeurs Et les effluves de rien. Enchâssez ces mémoires Dans des écrins de verre, Ajustés sur la moire, Leurs gaz dansent au travers. Et puis l' indispensable Dégustation des humeurs, Des liquides pansables Et des mauvaises rumeurs. Sauvage foire aux larmes, Au sperme, salive et sang Qui ruissellent en armes D' innocents à 100%. Les excréments en prime, La sueur et la morve, Les boues de la déprime Et l' alcoolique œil torve. Tout cela même au détail Et bien emballé suivant L' assortiment de taille, A sélectionner avant.   Haut de gamme à réjouir D' uniques morceaux de choix, Collection du prêt-à-jouir, Car le plus pur vous échoit. Votre argent teinte le soir Du souvenir de mes goûts, Pour que vous y puissiez voir, A l' aube, tous vos dégoûts. Consommez tout mon passé Ses beautés et ses poisons Et mon coma dépassé : Parcelles d' éther à foison. Gardez ma quintessence Dans ces ampoules fines, Comme reliques des sens, Scellées de paraffine. Mais avant dépeçage, Versez donc votre obole, En rite de passage, Déchiffrez les symboles.   Une vente aux enchères, A l' encan ou charité, Convoitée pour la chère Etincelle de vérité. Une taxe à résurrection Pour impie à absoudre, Des noirceurs d' une dissection : Recomposer, recoudre. Et pour refleurir en vous, Telle une fleur carnivore, J’enchaînerai, je l’avoue, Mes démons à votre corps. Des putrides cadavres Coulera la semence Des extases, des havres, Des morbides romances. Et mes atours en flambeaux Faneront de prestige, Comme le fou à son tombeau, A son chant du vestige.   Et libre des chairs mortes, Je découvrirai enfin Les mystères de la porte Du début et de la fin. Le Baume inaccessible Ou Quête des Matières, Nomade du sensible, L' Absolu en prières. Et de retour au néant, Vide des fraternités, Je scruterai le béant Pour toute une éternité. A Vendre! A Vendre! A Vendre! A Vendre! { Poème : Hervé Lafleur }
13.
{ LES GARCONS DE BYZANCE }     Les garçons de Byzance Qui marchent nonchalamment Fiers et avec prestance Ils flânent en chantant. A leur front l'élégance Des grands seigneurs de l'ancien temps Noblesse et décadence De beaux éphèbes insolents.   Les garçons byzantins Les fleurs dans les cheveux Ils ne vivent de rien Ils jouent avec le feu Sans peur du lendemain Vivant l'instant heureux Leur vie est un matin Aux atours radieux. Les garçons de Byzance Portent élégamment Les suaves fragrances D'ambre et jasmin d'Orient. Kouros plein d’arrogance Drapés de soie et de rubans Fardés de noir intense Leurs yeux de feu sont si troublant.   Les garçons byzantins Les fleurs dans les cheveux Ils ne vivent de rien Ils jouent avec le feu Sans peur du lendemain Vivant l'instant heureux Leur vie est un matin Aux atours radieux. Les garçons de Byzance Offrent leurs bons sentiments Et dans l'indifférence Ils flirtent comme le doux vent Au gré des différences Souriants et avenants Offerts à l'indécence De longs corps à corps indolents.   Les garçons byzantins Les fleurs dans les cheveux Ils ne vivent de rien Ils jouent avec le feu Sans peur du lendemain Vivant l'instant heureux Leur vie est un matin Aux atours radieux. { Paroles : Stathis Caucheteux }
14.
Ys 07:20
{ YS } Ma ville au cœur des flots Bat la mesure des naufrages. Derrière ses remparts clos, Les étoffes froissent leurs rages. Aux creux des alcôves, Où mon baiser tombe en lambeau, Mes caresses fauves Guident ma couche à son tombeau. A chaque vaisseau, l’écueil Luit au masque noir carnivore. Car l’amour veut son deuil Contre un dernier soupir encor. Du sommet des murailles Fane l'écho des empreintes, L'ultime bataille, Carnage des intimes étreintes. Ys ! Ô Infortune ! Joyau de l' Océan Sombre sous la lune Aux Abysses, au néant !   Voici l'aube garance Sur le théâtre des festins, Ses nocturnes errances Scellant le tragique destin. Et les algues boiront La sève morte des amants ; Jusqu'au cœur fouilleront, Et l'âme, silencieusement. Des eaux, soûles des morts, Soufflent d’obscurs maléfices. Dans l'ombre du remords, La passion veut son sacrifice. Au chant du crépuscule Vint un chevalier flamboyant, Et ma raison bascule, Livrant le secret foudroyant. Ys ! Ô Infortune ! Joyau de l' Océan Sombre sous la lune Aux Abysses, au néant !   Et cette clef maudite Entrouvrit mon lit aux écumes, Ma fuite interdite Noyée dans mes larmes posthumes. Seul résonne un galop, Loin des cris, des vagues, du choc. S'échappant du halo, Le mythe, au fer, grave le roc. Ys ! Ô Infortune ! Joyau de l' Océan Sombre sous la lune Aux Abysses, au néant ! YS !   { Poème : Hervé Lafleur }
15.
{ CHEVALIER DES ARTS } Dandy éclectique de la fièvre des temps, tu vis, virevoltes d’insolence pure Dans ces électriques souterrains entêtants, Où nos cœurs survoltent notre créature. Charmeur de comètes, dansant sur les volcans Aux gouffres lumineux, aux cimes d’extases, Tes ondes transmettent ce rejet des carcans Par le rock sinueux aux sens qui s’embrasent. Nomade sauvage des steppes sonores, Où musiques règnent en voix viscérales, Tempêtes de rages que nos chairs honorent, Quand notre âme saigne, quand les muses râlent. Toi l'électron libre, toujours tu explores Les confins infinis, les remous des courants, Les déséquilibres, Beautés qui implorent Mille cérémonies de frissons fulgurants. Chevalier militant en armure d’Amour, Tu pourfends la gangue des murs du silence Sous les traits palpitants du corrosif humour, Que forge la langue de la vraie urgence. Ogre d’élégances, de furies et d’Art, En œil du cyclone, tu catalyses tout, Les extravagances, les chemins sans hasard, Dansent les icônes aux souffles qui tatouent. Passeur de merveilles, découvreur de joyaux, Tu offres ces festins, odyssées du désir. L' énergie réveille tes souvenirs loyaux, Passager clandestin des éternels plaisirs. à Alain Maneval... { Poème : Hervé Lafleur }
16.
Néréïde 06:23
{ NEREIDE }     Une symphonie d’alizés frissonne Sur l’océan. Une voix perdue, au lointain, résonne Aux 4 vents.   Elle envoûte par son chant Le tréfonds de l’âme. Elle occit les serments De ses lames.   Dans l’eau claire, son vol sinueux De Sylphide, A 20 miles mers sous les lieux La Néréide.   Sa blonde couronne Capture les naufragés, La fière gorgone Les a piégé.   Des corps suspendus Valsent aux bras des algues, Etourdis par le flux D’aimantes vagues.   Les amants sous le bleu du vitrail Sont pétrifiés, A tout jamais leur cercueil de corail S’est refermé.   La sœur des furies Au visage de cire, Son cœur endurci Ne peut s’ouvrir.   Dormez princes charmants Pour l’éternité Sur les fonds dormants Oubliés. { Paroles : Stathis Caucheteux }
17.
{ SILENCE (Final) } I nýchta eínai edó Ena néo kefálaio O thánatos eínai brostá... La nuit est là Un nouveau chapitre La mort est devant... Silence des nuits Où l’œuvre accomplie berce Le cycle éternel... { Paroles : Stathis Caucheteux } { Poème : Hervé Lafleur }

credits

released December 17, 2022

Arrangements Musicaux & Clavier : Stathis Caucheteux
Mixage : Stathis Caucheteux
Arrangements Vocaux : Stathis Caucheteux

Stathis Caucheteux : Textes, Chants & Choeurs : 01-02-04-06-08-09-11-13-14-15-16-17

Hervé Lafleur : Poèmes, Déclamations, Chant & Choeurs :
01-03-05-07-08-10-12-14-15-17
Poésies Sonores extraites de {Mon Double Terrible}, recueil de poésies paru en 2016.

Mastering : Yves Altana - Alchemized music production

Conception Artistique : Stathis Caucheteux & Hervé Lafleur

Crédits photos : Hann Reverdy (Hann.R).

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Les Diseurs de Songes, Stathis Caucheteux, chanteur auteur-compositeur & Hervé Lafleur, poète vidéaste alternent et mêlent leurs Arts révélant un étrange dialogue entre chansons & poésies sonores...

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