1. |
L'Aube (Ouverture)
01:50
|
|||
{ L'AUBE (Ouverture) }
I avgi eínai edó
Éna néo kefálaio
I zoí eínai brostá...
L'Aube est là
Un nouveau chapitre
La vie est devant...
Voici l'Aube nue
Des Fleurs d'Âmes écloses
Où vibrent nos Arts ...
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
||||
2. |
Ode à la Nuit
05:43
|
|||
{ ODE A LA NUIT }
Enfant de la Lune
J’aime la nuit
J’erre seul sur les dunes
Quand tout s’évanouit
Les engoulevents
Au vol de velours
Et les chats huant
Sont mes troubadours.
Je suis fils d’Hécate
D’albâtre est ma peau
Mes yeux sont d’agathe
Ma coiffe un halo
J’ai aussi pour frères
Une bande de loups
Et des chiroptères
Aux baisers si doux.
J’aime la nuit
Insomnia
La nuit je vis
Nocturna
La nuit je suis
Somnambula
La nuit j’oublie
Amnésia.
Je suis le fiancé
De toutes les âmes
Perdues esseulées
Celles que l’on damne
L’ectoplasmique
Ami des esprits,
Le fantomatique,
Le prince de la nuit.
J’aime la nuit
Insomnia
La nuit je vis
Nocturna
La nuit je suis
Somnambula
La nuit j’oublie
Amnésia.
Insomnia
Nocturna
Somnambula
Amnésia.
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
|
||||
3. |
Alcôves
02:58
|
|||
{ ALCÔVES }
Je suis l’impatience vénéneuse
Attendant son destin fabuleux,
Figée dans ces brumes mystérieuses
D’où émergèrent vos Dieux.
Du paravent des alcôves
Crie un rubis incandescent
Amour camisole fauve
De larmes et de sang.
La couche se sombre d’étoiles
Et s’irise d’abysses
L’extase se dévoile
Aux portes de l’iris.
La morsure vagabonde,
Transperce l’âme
D’une source profonde,
Vivifiante lame.
L’alcôve des rêves,
Alcôves des nuits,
Vampirise ma sève
Et avorte l’ennui.
Du paravent des alcôves
Crie un rubis incandescent
Je reste l’embuscade,
L’œil du silence
La furie des Ménades
Le cri d’absence.
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
||||
4. |
Glorious Sunset
05:35
|
|||
{ GLORIOUS SUNSET }
In druids plains
On white domes
Of highest mountains
And of kingdoms.
On the road
So lightning
The praying mob
Is now walking.
Procession
Flowers offerings
And adoration
Devotion
Archangels gatherings
And contemplation.
The dancing wings
Of geniuses
Are turning with ambient winds
The old shaman
Is guiding
The snaked long caravan.
People from the red warm planet
They come to the glorious sunset
They pray and dance
They stay in trance
On the red sand of Venus
Under the sacred eye of Horus.
They pray and dance
They stay in trance
For the glorious sunset.
Eternal
Secret black fires
Immortal antic Empires
Lost ritual
From Ishtar
Celestial
Song of stars.
Endless blue choir
Of diamond Sirens
From silver shores
Unreal & iridescent.
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
|
||||
5. |
A Fleur de Peau
03:17
|
|||
{ A FLEUR DE PEAU }
A mon œil éclipse,
Miroitent des lueurs,
Vifs-éclats de gypse
Ou cristaux de sueurs.
A ma bouche écueil,
Flirte le désir.
L’éphémère se cueille
Aux feux du plaisir.
A mes doigts solitaires,
Orfévrés de splendeurs,
Gravite le mystère,
Vertige des grandeurs.
A mes pas perdus,
Courent les méandres,
D’espoirs éperdus,
Las de se tendre.
A mon corps somnambule,
Aux mille fulgurances,
Brûlent d’oniriques bulles,
En baume aux souffrances.
A mon âme bleue,
Vibrent des beautés,
Que les vents sableux
Ne pourront ôter.
A mes rêves de nuits,
Fondent mes jours stériles
Quand œuvre l’alchimie,
Transmutant tout périls.
A mon cœur rubis,
Battent des visions,
D’étranges lubies,
Mon encre en fusion.
A mon bel amour sans pareil,
Paré d’une broderie d’écumes,
Se rehaussent tant de merveilles,
Aux évanescentes brumes.
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
||||
6. |
Orpheus
07:04
|
|||
{ ORPHEUS }
Sur la surface
Du miroir d’Orphée
Le froid et la glace
Auront tout figé
Et seul je revêts
Le linceul blanc froissé
Et seul je m’en vais
Sous un ciel déchiré.
Sur la surface
Du miroir d’Orphée
Les lueurs s’effacent
En brumes effilées.
Et seul je revêts
L’étole noire endeuillée
Et seul je m’en vais
Sous des cieux écorchés.
Oh mon tendre amour
Sur un lit de fleurs
Oh mon tendre amour
Sur le lit du fleuve.
J’ai posé deux pièces d’argent
Sur tes mortes paupières
Elles font comme deux trous béants
Remplis de blanche lumière
Oscille la barque
Sur l’onde du Styx
Profonde débâcle
Aux noirceurs onyx.
Les arches des Enfers
Sont le berceau de ton corps
Blanchies comme le fer
Il crépite et se tord.
Ô Dieux de la Mort
Ô clémente déesse
Je vous implore
Entendez ma détresse.
S’il faut payer
Le prix pour les Enfers
Je pose deux deniers
Sur mes closes paupières.
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
|
||||
7. |
||||
{ LA COMPLAINTE DE SHEHERAZADE }
Je suis l’ensevelie, la honte du dehors,
L’indomptable folie, le sublime trésor.
Cachée sous ce tissu, sombre linceul de vie,
Vous êtes mon issue, lui reste ma survie.
Prison ou abysses, par ces mains funestes,
Le malheur se hisse, contrôlant nos gestes.
Bâillon inflexible aux larmes de ma chair,
Je deviens la cible et la surenchère.
Mon vert regard meurtri se souvient et pleure,
Dans ma gorge des cris, ma muette douleur.
Et je déambule, Parque incertaine,
Préservant ma bulle de leur quarantaine.
Le voile du tombeau avale mon âme,
Déchire en lambeaux mon cœur et sa flamme .
Camisole de peur, ton silence blesse ;
Ton venin, leur torpeur griffent ma détresse.
Bannie de ce monde par l’Obscurantisme,
Mon Khôl tue l’immonde par son Romantisme.
Et ma peau diaphane, invisible langueur,
En fleur qui se fane, condense sa vigueur.
Contre ces sœurs fausses, que tous manipulent,
Qui creusent la fosse, avec eux, sans scrupules.
Ces tyrans assassins broient leur héritage !
Et pour leur noir dessein, mon Dieu en otage ...
Bourreaux inassouvis, réduisant en cendres :
La Beauté, l’Art, la Vie. L’ Enfer les engendre !
Fossoyeurs de l’ Orient ! Le néant pour désert,
Dictas luxuriants, charmeurs de misères.
Et ma silhouette hante les rues mortes ;
La terreur souhaite fermer chaque porte.
La musique s’est tue, les danses s’arrêtent,
Les poètes têtus, les chants à tue-tête.
Mon miroir meurt : la liberté des corps,
Les jeux & les mœurs des Amours, des décors.
Aveugle, j’avance ; ce carcan de toile
Créé nos résistances. L’exil met les voiles.
De ma bouche aux lèvres, cousues de menaces,
Je tremble de fièvre, de rêves tenaces.
Leur haine sacrifie mes Mille et Une Nuits.
Que mes vœux purifient ce cauchemar détruit !
La loi de ces Impies, spectres ivres de sang :
L’ Inquisition – harpie dévore l’ Innocent.
Ô Djinns & Maures ! L’ultime croisade :
Votre oubli et la mort de Shéhérazade.
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
||||
8. |
Le Poison & Le Fard
07:28
|
|||
{ LE POISON & LE FARD }
Elle tire une arme de son sac
Son rouge à lèvre, arme blanche
Au préalable indispensable
Elle applique sur ses lèvres
Un vernis transparent …
Elle laisse sécher un moment
Dévisse le bâton de rouge à lèvres
L’étale du contour à l’intérieur des lèvres …
Bouche pourpre
Rubification
Baiser empoisonné …
Reste à trouver
Nocturnes ou diurnes
Futures victimes
Les amants de Fortune …
Un sourire
Un regard
Un baiser
Tranchant
Comme un récif
De corail …
Equation
Pouvoir et séduction
Alchimie
Du poison et du fard …
Un jour
Elle oublie
Mais oublie-t’elle vraiment
Son vernis transparent …
Ses lèvres peintes
Etreignent le miroir
Etreinte rouge
Baisers brûlant
Sur le miroir glacé …
Ses yeux se plissent
Feux de reflets
Gestes complices
Ses ongles glissent
Sans prise
Sur la surface lisse
Le long du miroir
Elle glisse …
Suicide ?
Offrande ?
Ou sacrifice ?
Suicide ?
Offrande ?
Ou sacrifice ?
Un sourire
Un regard
Un baiser
Tranchant
Comme un récif
De corail …
Equation
Pouvoir et séduction
Alchimie
Du poison et du fard …
Equation
Pouvoir et séduction
Alchimie
Du poison et du fard …
Alchimie
Du poison et du fard …
Alchimie
Du poison et du fard …
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
|
||||
9. |
Chrysos Ilios
08:41
|
|||
{ CHRYSOS ILIOS }
Chrysos Ilios
Asimenio Fengari
Kali, Kali Proaisthisi
Orizontos Tis Eirinis.
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
|
||||
10. |
Fleurs d'Âmes
04:28
|
|||
{ FLEURS D’ ÂMES }
Des rivières souterraines hantent ma peau
Ses flux & reflux battent et domptent mon sang,
Vertige impérieux de noirs oripeaux
Qui cisèlent mon corps soudain reconnaissant.
Des veines de bitumes tracent leurs signes
Devinées par le sourcier aux aiguilles d’ or,
Barbare sorcier lisant entre les lignes
Et le silence où chaque secret s ‘endort.
Le Chaman des encres convoque mes visions,
Gravant ces apparitions d’une gomme de jais,
Psalmodie d’hypnose au seuil de l’évasion,
Des vrombissements d’extase à chaque jets.
Le khôl des éveils colonise le néant
Carnivore, explorant des yeux aux rêves,
Les brumes d’illusions des cieux d’ océans,
Forces telluriques qui guident ma sève.
Calligraphe de parchemins organiques
Tu fardes corps & cœurs d ‘encres éternelles,
Fleurs d’âme écloses sur nos chairs mystiques ,
Mémoire indélébile, obsessionnelle.
Ces sceaux trahissent mon antique naissance,
Empreintes, nécroses de virginités,
Réceptacles d’ondes, murmures d’absences
Incorruptibles stigmates de dignités.
Ainsi mes vaisseaux fantômes cinglent toujours
De gouffres d’oublis en rivages éclatants :
Voici mon Eternité brodée au grand jour,
Ce souffle de vie dérivant à contretemps.
Et mon être gronde d’ énigmes futures,
Distillées au creux de poésies hagardes,
Souvenirs calcinés sans points de sutures,
Mon horloge tourne à l’envers et s’ attarde.
Car mes Doubles, Démiurges mélancoliques,
Voguent sur les eaux primordiales des Éthers
Où se bercent mes Fleurs d’âme symboliques
Vestiges impérissables des Deux-Terres.
Cicatrices obscures des révélations
Qui incisent et ornent mon épiderme
En quête de cette ultime transmutation
Qu’est cette unité véridique en germe.
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
||||
11. |
Vautours de Métal
05:41
|
|||
{ VAUTOURS DE METAL }
Cité transparente de verre
Pointant au ciel ses grandes colonnes
Telles un deux romain, un onze en fer,
Les tours jumelles du new Babylone.
Cité dormante au clair matin
Dans l’illusion des belles promesses,
Bercées du rêve américain,
Inébranlable forteresse.
Tournent dans les cieux
Deux vautours de Métal
Leur vol silencieux
Leur regard est glacial.
Cité imposante des affaires
Marchands du Temple idolâtrant
Le grand Veau d’Or de papier vert,
L’or noir, la coke et les blanchiments.
Cité géante au regard fier
Ton règne d’orgueil t’a aveuglé.
Rien ne sera plus comme hier
Tes pieds d’argile se sont aveuglés.
Tournent dans les cieux
Deux vautours de Métal
Leur vol silencieux
Prompt comme une balle.
Tournent dans les cieux
Deux vautours de Métal
Leur vol silencieux
Et l’impact est fatal.
Deux grandes colonnes
Deux vautours de métal
Un choc qui résonne
Un réveil brutal
Comme un onze en fer
Le 11 ème jour
Partout c’est l’enfer
S’effondrent les tours.
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
|
||||
12. |
A Vendre
08:59
|
|||
{ A VENDRE }
Le bourreau, tôt ce matin,
A rattrapé mon ombre,
D' un coulant nœud de satin,
Aux caresses trop sombres.
Il m'a débité vivant
Et jeté en pâture
A ces ogres survivants,
Gourmets de créatures.
C' est l'atroce parade,
le monstrueux négoce
Ou l' étrange charade.
Mieux, un banquet de noces
Où la pièce démontée
S' offrira à vos désirs,
A vos frayeurs surmontées
Pour prix de votre plaisir.
Saisissez cette occasion, je suis à vendre!
A Vendre!
Mes bras et leurs étreintes
Où l'amour s’immisça,
Les fugitives plaintes
D'où le fantôme glissa.
A Vendre!
Les gouffres insondables
Des cauchemars infâmes
Ou les lointaines fables
Des cimes bleues de l' âme.
A Vendre!
Mes jambes vagabondes
Et leurs chemins d' errance,
Où les possibles abondent,
Et les mensonges rances...
A Vendre!
Mes Muses et l' Absinthe
Où mon pâle reflet verdit.
Mes obscurs labyrinthes
Où ma raison se perdit.
A Vendre!
L' obsession qui taraude.
Ma bouche, ses mots susurrés
Au froid néant qui rôde.
Sans démesure censurée!
A Vendre!
Mon corps disloqué de vie
Et son puzzle stellaire ;
La voie chthonienne dévie
Ce sordide inventaire.
Mise à prix maximum!
Tête pleine d'illusions,
Cruelle utopie d' orgueil,
D' inaltérables fusions
Loin des mortels, du cercueil.
A Vendre enfin!
Ce poitrail de velours
Et son cœur qui cogne encore,
Comme un écho dense et lourd,
Le flux vital de mon corps.
En solde ses battements
De peur et de vertige,
Les soudains emballements
De glace ou de voltiges.
Bradées ses palpitations
De joies et d' impatience,
Les chaleurs d' excitation,
Les pertes de conscience.
Liquidation des rancœurs,
Des vieilles désillusions,
Des lames, des crève-cœur,
Des chagrins à profusion.
Plus le rabais des crachats
Expectorés du tréfonds :
Prophylactiques rachats
Des insultes des bas-fonds.
Et la sur-spéculation
Des vices et fantasmes,
Délires en circulation,
Des râles et orgasmes.
Hausse sur les traits d' humour,
Les précieux lambeaux de vie,
Les meurtrissures d' amour
Et les soubresauts d' envies.
Inflation sur les parfums
Des mélancolies vives,
Des fleurs, des bonheurs défunts,
Des fragrances captives.
Sans oublier les odeurs,
Souvenirs d' épicuriens,
Les fumets loin des fadeurs
Et les effluves de rien.
Enchâssez ces mémoires
Dans des écrins de verre,
Ajustés sur la moire,
Leurs gaz dansent au travers.
Et puis l' indispensable
Dégustation des humeurs,
Des liquides pansables
Et des mauvaises rumeurs.
Sauvage foire aux larmes,
Au sperme, salive et sang
Qui ruissellent en armes
D' innocents à 100%.
Les excréments en prime,
La sueur et la morve,
Les boues de la déprime
Et l' alcoolique œil torve.
Tout cela même au détail
Et bien emballé suivant
L' assortiment de taille,
A sélectionner avant.
Haut de gamme à réjouir
D' uniques morceaux de choix,
Collection du prêt-à-jouir,
Car le plus pur vous échoit.
Votre argent teinte le soir
Du souvenir de mes goûts,
Pour que vous y puissiez voir,
A l' aube, tous vos dégoûts.
Consommez tout mon passé
Ses beautés et ses poisons
Et mon coma dépassé :
Parcelles d' éther à foison.
Gardez ma quintessence
Dans ces ampoules fines,
Comme reliques des sens,
Scellées de paraffine.
Mais avant dépeçage,
Versez donc votre obole,
En rite de passage,
Déchiffrez les symboles.
Une vente aux enchères,
A l' encan ou charité,
Convoitée pour la chère
Etincelle de vérité.
Une taxe à résurrection
Pour impie à absoudre,
Des noirceurs d' une dissection :
Recomposer, recoudre.
Et pour refleurir en vous,
Telle une fleur carnivore,
J’enchaînerai, je l’avoue,
Mes démons à votre corps.
Des putrides cadavres
Coulera la semence
Des extases, des havres,
Des morbides romances.
Et mes atours en flambeaux
Faneront de prestige,
Comme le fou à son tombeau,
A son chant du vestige.
Et libre des chairs mortes,
Je découvrirai enfin
Les mystères de la porte
Du début et de la fin.
Le Baume inaccessible
Ou Quête des Matières,
Nomade du sensible,
L' Absolu en prières.
Et de retour au néant,
Vide des fraternités,
Je scruterai le béant
Pour toute une éternité.
A Vendre!
A Vendre!
A Vendre!
A Vendre!
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
||||
13. |
Les Garçons de Byzance
05:58
|
|||
{ LES GARCONS DE BYZANCE }
Les garçons de Byzance
Qui marchent nonchalamment
Fiers et avec prestance
Ils flânent en chantant.
A leur front l'élégance
Des grands seigneurs de l'ancien temps
Noblesse et décadence
De beaux éphèbes insolents.
Les garçons byzantins
Les fleurs dans les cheveux
Ils ne vivent de rien
Ils jouent avec le feu
Sans peur du lendemain
Vivant l'instant heureux
Leur vie est un matin
Aux atours radieux.
Les garçons de Byzance
Portent élégamment
Les suaves fragrances
D'ambre et jasmin d'Orient.
Kouros plein d’arrogance
Drapés de soie et de rubans
Fardés de noir intense
Leurs yeux de feu sont si troublant.
Les garçons byzantins
Les fleurs dans les cheveux
Ils ne vivent de rien
Ils jouent avec le feu
Sans peur du lendemain
Vivant l'instant heureux
Leur vie est un matin
Aux atours radieux.
Les garçons de Byzance
Offrent leurs bons sentiments
Et dans l'indifférence
Ils flirtent comme le doux vent
Au gré des différences
Souriants et avenants
Offerts à l'indécence
De longs corps à corps indolents.
Les garçons byzantins
Les fleurs dans les cheveux
Ils ne vivent de rien
Ils jouent avec le feu
Sans peur du lendemain
Vivant l'instant heureux
Leur vie est un matin
Aux atours radieux.
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
|
||||
14. |
Ys
07:20
|
|||
{ YS }
Ma ville au cœur des flots
Bat la mesure des naufrages.
Derrière ses remparts clos,
Les étoffes froissent leurs rages.
Aux creux des alcôves,
Où mon baiser tombe en lambeau,
Mes caresses fauves
Guident ma couche à son tombeau.
A chaque vaisseau, l’écueil
Luit au masque noir carnivore.
Car l’amour veut son deuil
Contre un dernier soupir encor.
Du sommet des murailles
Fane l'écho des empreintes,
L'ultime bataille,
Carnage des intimes étreintes.
Ys ! Ô Infortune !
Joyau de l' Océan
Sombre sous la lune
Aux Abysses, au néant !
Voici l'aube garance
Sur le théâtre des festins,
Ses nocturnes errances
Scellant le tragique destin.
Et les algues boiront
La sève morte des amants ;
Jusqu'au cœur fouilleront,
Et l'âme, silencieusement.
Des eaux, soûles des morts,
Soufflent d’obscurs maléfices.
Dans l'ombre du remords,
La passion veut son sacrifice.
Au chant du crépuscule
Vint un chevalier flamboyant,
Et ma raison bascule,
Livrant le secret foudroyant.
Ys ! Ô Infortune !
Joyau de l' Océan
Sombre sous la lune
Aux Abysses, au néant !
Et cette clef maudite
Entrouvrit mon lit aux écumes,
Ma fuite interdite
Noyée dans mes larmes posthumes.
Seul résonne un galop,
Loin des cris, des vagues, du choc.
S'échappant du halo,
Le mythe, au fer, grave le roc.
Ys ! Ô Infortune !
Joyau de l' Océan
Sombre sous la lune
Aux Abysses, au néant !
YS !
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
||||
15. |
Chevalier des Arts
08:13
|
|||
{ CHEVALIER DES ARTS }
Dandy éclectique de la fièvre des temps,
tu vis, virevoltes d’insolence pure
Dans ces électriques souterrains entêtants,
Où nos cœurs survoltent notre créature.
Charmeur de comètes, dansant sur les volcans
Aux gouffres lumineux, aux cimes d’extases,
Tes ondes transmettent ce rejet des carcans
Par le rock sinueux aux sens qui s’embrasent.
Nomade sauvage des steppes sonores,
Où musiques règnent en voix viscérales,
Tempêtes de rages que nos chairs honorent,
Quand notre âme saigne, quand les muses râlent.
Toi l'électron libre, toujours tu explores
Les confins infinis, les remous des courants,
Les déséquilibres, Beautés qui implorent
Mille cérémonies de frissons fulgurants.
Chevalier militant en armure d’Amour,
Tu pourfends la gangue des murs du silence
Sous les traits palpitants du corrosif humour,
Que forge la langue de la vraie urgence.
Ogre d’élégances, de furies et d’Art,
En œil du cyclone, tu catalyses tout,
Les extravagances, les chemins sans hasard,
Dansent les icônes aux souffles qui tatouent.
Passeur de merveilles, découvreur de joyaux,
Tu offres ces festins, odyssées du désir.
L' énergie réveille tes souvenirs loyaux,
Passager clandestin des éternels plaisirs.
à Alain Maneval...
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
||||
16. |
Néréïde
06:23
|
|||
{ NEREIDE }
Une symphonie d’alizés frissonne
Sur l’océan.
Une voix perdue, au lointain, résonne
Aux 4 vents.
Elle envoûte par son chant
Le tréfonds de l’âme.
Elle occit les serments
De ses lames.
Dans l’eau claire, son vol sinueux
De Sylphide,
A 20 miles mers sous les lieux
La Néréide.
Sa blonde couronne
Capture les naufragés,
La fière gorgone
Les a piégé.
Des corps suspendus
Valsent aux bras des algues,
Etourdis par le flux
D’aimantes vagues.
Les amants sous le bleu du vitrail
Sont pétrifiés,
A tout jamais leur cercueil de corail
S’est refermé.
La sœur des furies
Au visage de cire,
Son cœur endurci
Ne peut s’ouvrir.
Dormez princes charmants
Pour l’éternité
Sur les fonds dormants
Oubliés.
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
|
||||
17. |
Silence (Final)
02:08
|
|||
{ SILENCE (Final) }
I nýchta eínai edó
Ena néo kefálaio
O thánatos eínai brostá...
La nuit est là
Un nouveau chapitre
La mort est devant...
Silence des nuits
Où l’œuvre accomplie berce
Le cycle éternel...
{ Paroles : Stathis Caucheteux }
{ Poème : Hervé Lafleur }
|
Diseurs de Songes France
Les Diseurs de Songes, Stathis Caucheteux, chanteur auteur-compositeur & Hervé Lafleur, poète vidéaste alternent et mêlent
leurs Arts révélant un étrange dialogue entre chansons & poésies sonores...
Les Diseurs de Songes, the songwriter Stathis Caucheteux & the poet Hervé Lafleur, present "Fleurs d'Âmes" where their Arts alternate and blend, songs & sonore poetry...
... more
Streaming and Download help
If you like Diseurs de Songes, you may also like:
Bandcamp Daily your guide to the world of Bandcamp